Depuis 40 ans, Habitat et Humanisme agit pour offrir un logement digne à celles et ceux qui en sont privés. Mais notre mission va bien au-delà d’un toit : recréer du lien, lutter contre l’isolement, agir pour une ville inclusive, où chacun trouve sa place.
Aujourd’hui, face aux mutations profondes de notre société (aggravation des fractures sociales et territoriales, crise du logement, montée de l’exclusion et de l’isolement, précarité énergétique, vieillissement de la population), notre action est plus nécessaire que jamais.
Chaque jour, grâce à l’engagement de nos bénévoles, donateurs, épargnants et investisseurs solidaires et partenaires, nous inventons des solutions concrètes et durables pour les plus fragiles. Ce 40e anniversaire est l’occasion de regarder le chemin parcouru, mais surtout de renforcer notre mobilisation pour les années à venir.
Habitat et Humanisme, 40 ans d’action et l’avenir à construire ensemble !
Bernard Devert créée la SCI 1515 qui permet la mobilisation d’épargne privée pour acheter et rénover un immeuble dans Lyon pour loger des personnes en difficultés. Le 1er d’une longue série !
Le 31 mai 1990, la loi Besson instaure le droit au logement et devient un socle majeur pour l’action d’Habitat et Humanisme.
Avec le FCP Solidarité Habitat, Habitat et Humanisme créée un des tous premiers placements solidaires en France.
Afin de structurer le Mouvement en pleine expansion, la Fédération Habitat et Humanisme est créée le 17 décembre 1993.
Bernard Devert créée la SCI 1515 qui permet la mobilisation d’épargne privée pour acheter et rénover un immeuble dans Lyon. Une innovation qui sera dupliquée et deviendra l’outil patrimonial du Mouvement.
En 1995, Habitat et Humanisme co-crée l’association Finansol, pour promouvoir la finance solidaire, favorisant le financement des projets à impact social.
Au commencement était un homme, Bernard Devert, entrepreneur lyonnais qui a créé sa société de promotion immobilière à 37 ans. Parallèlement, répondant à un appel reçu dans sa jeunesse, il suit un parcours théologique qui le conduit à la prêtrise en 1987.
C’est durant les années 1980 qu’il prend conscience des injustices liées au logement, et notamment celles engendrées par la rénovation des centres-villes reléguant les classes populaires dans les quartiers périphériques : « La ville doit être traversée par la différence, et non se développer à partir de strates monolithiques ».
Fort de cette prise de conscience, il créée à Lyon l’association Habitat et Humanisme en 1985, qui résulte d’un triple élan : l’esprit d’entreprise, le « génie » immobilier, et la soif de justice sociale.
Dés la création d’Habitat et Humanisme, Bernard Devert, conçoit le projet innovant de créer des logements pour les familles disposant de faibles ressources, en faisant appel à l’épargne privée.
À la fin des années 1980, les vieux immeubles des centres urbains font l’objet d’opérations privées de réhabilitation pour offrir des logements moyen et haut de gamme, chassant de ce fait les populations les plus fragiles vers la périphérie.
Bernard Devert crée alors la SCI 1515 en 1986. Mobilisant militants associatifs, élus et particuliers, la SCI achète un immeuble dans le centre de Lyon (rue Marignan, d’où le nom de la SCI) afin d‘y loger des personnes très modestes du quartier.
Ce projet sera le premier d’une longue série ! La SCI initiale sera transformée en une société foncière : la Foncière d’Habitat et Humanisme, première foncière solidaire en France, agréée par l’Etat en maîtrise d’ouvrage d’insertion, ESUS (entreprise solidaire à vocation sociale), ainsi que Service d’Intérêt économique général (SIEG).
« Il ne s’agit pas simplement d’avoir des discours, il faut pouvoir élever les murs pour que notre société soit plus humanisée. Il fallait chercher des moyens financiers et nous nous sommes dit que que notre démarche à impact social fort était susceptible de trouver de l’intérêt. Nous avons donc créé la première foncière solidaire en France et sommes des pionniers de l’économie solidaire. »
Créée par Habitat et Humanisme et un collectif d’associations lyonnaises, Régie Nouvelle est l’une premières AIVS (Agence Immobilière à Vocation Sociale) à voir le jour en France et est aujourd’hui encore la plus importante de l’hexagone.
Ces agences sont des structures à but social qui ont les compétences d’une agence immobilière.
Leur vocation répond à un double objectif :
Aujourd’hui, Habitat et Humanisme compte 11 AIVS réparties sur le territoire.
Le 31 mai 1990, la loi Besson instaure le droit au logement, une avancée essentielle dans un contexte marqué par la montée du chômage, de la précarité et de la « nouvelle pauvreté ». Guidée par trois objectifs – rendre effectif le droit au logement, faciliter l’accès au logement locatif classique et mobiliser les collectivités – cette loi devient un socle majeur pour l’action d’Habitat et Humanisme.
Le Mouvement s’appuie notamment sur les dispositifs issus de cette loi, tels que le Plan départemental (PDALPD), le Fonds de solidarité logement (FSL) ou encore les Protocoles d’occupation du parc social (POPS), pour renforcer son engagement en faveur des personnes en difficulté.
« Le logement d’insertion, doit être intégré dans des ensembles de droit commun, car la mixité sociale et urbaine est l’un des piliers essentiels de la citoyenneté. »
Avec le FCP Solidarité Habitat, Habitat et Humanisme créée un des tous premiers placements solidaires en France.
A partir de 1992, à l’âge de raison, l’association lyonnaise commence à donner naissance à des associations sœurs !
C’est la réhabilitation de la cour des Voraces à Lyon, en 1989, qui va sortir la jeune association de l’ombre. L’opération est symbolique du projet d’Habitat et Humanisme : innovation – culot, même ! – professionnalisme, technicité, mises au service d’un idéal humaniste. Très vite, dans le sillage de la loi Besson de 1990, Habitat et Humanisme s’engage dans l’acquisition rénovation de logements, en 1991, plus de 60 logements sont ainsi mobilisés, une première pour une association !
Très vite, Habitat et Humanisme attire l’attention des médias, qui suivent son développement et celui de son fondateur, Bernard Devert. Dans un contexte où le logement social devient de plus en plus problématique dans de nombreuses villes françaises, l’association propose des solutions inédites face aux nouvelles formes de précarité et à l’inefficacité des dispositifs traditionnels d’accueil.
L’impact de l’association ne tarde pas à franchir les frontières lyonnaises. Bernard Devert est sollicité pour participer à des conférences et des tables rondes, où il rencontre des personnes intéressées par son modèle. Ces échanges donnent naissance à des projets de créations d’associations similaires dans d’autres villes, portés par des particuliers et des professionnels désireux de s’engager « autrement ».
Ainsi sont créées dès 1992, les premières associations territoriales, Habitat et Humanisme Loire, Habitat et Humanisme Lorraine, Habitat et Humanisme Alpes Maritimes et Habitat et Humanisme Ile de France.
« A l’époque, Bernard Devert parcourait inlassablement la France tentant de convaincre les banquiers d’être partie prenante de sa croisade contre l’exclusion. Il lançait le bouchon, et attendait de voir si ça mordait. Avec moi, ça a mordu tout de suite ! Il est venu à Nancy, il a parlé, il m’a séduit. Habitat et Humanisme Lorraine est née dans la foulée. »
Une seule association lyonnaise en 1985, une dizaine fin 1993 ! Un Mouvement était né, auquel il convenait de donner un cadre, une identité, c’est ainsi qu’est constituée la Fédération Habitat et Humanisme, le 17 décembre 1993.
Avec un double objectif : être l’organe de représentation d’Habitat et Humanisme, porteur de son message et de sa force de frappe, organiser et animer le réseau des associations territoriales.
« Il y avait pour moi une perspective intéressante entre l’articulation de l’économique et du social grâce à des outils économiques au service de la société. C’est cette philosophie que je recherchais. »
La SCI 1515 devient la Foncière d’Habitat et Humanisme et obtient son premier visa de l’AMF pour lancer un appel public à l’épargne, destiné à financer des projets immobiliers à vocation sociale.
A travers ses actions de sensibilisation, la mission de Finansol est de faire prendre conscience à chaque individu qu’il peut jouer un rôle dans la mise en place et le développement d’une finance utile, équitable et raisonnée.
L’association a notamment développé son propre label, le label Finansol, qui permet de promouvoir auprès du grand public les différents produits d’épargne solidaire disponibles.
Ces placements financiers permettent de faire fructifier son argent tout en soutenant l’accès à l’emploi et au logement pour les personnes en difficulté ou le développement d’activités écologiques.
Habitat et Humanisme lance la première assurance vie solidaire en France, permettant aux épargnants de soutenir le logement pour les plus précaires.
En imposant aux communes un quota de logements sociaux, la loi SRU devient un instrument en faveur de la mixité sociale dans les villes.
Le livret Agir permet aux épargnants de soutenir des projets d’habitat pour les personnes précaires tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.
La circulaire du 10 décembre 2002 reconnaît les pensions de famille comme un outil essentiel pour lutter contre l’exclusion.
Dans la continuité de son action dans le champ médico-social, Habitat et Humanisme se dote d’une 2ème foncière solidaire.
En créant, en partenariat avec AVIP, la première assurance vie solidaire de France, Habitat et Humanisme continue de s’affirmer comme un pionnier de l’Economie Sociale et Solidaire.
Dans une période de crise sociale généralisée, la page de l’insouciance consumériste des années 1980 se tourne. Les étudiants expriment un désir de « faire quelque chose » pour les laisser-pour-compte. C’est dans ce contexte qu’Habitat et Humanisme invente, pour accroître sa visibilité, une campagne d’un nouveau type : un bizutage solidaire. Invitant ainsi les écoles du supérieur et les étudiants à se mobiliser à ses côtés lors de la rentrée, pour faire connaître son action et collecter des fonds, en vendant au grand public un objet symbolique.
C’est l’occasion pour les équipes locales d’Habitat et Humanisme de s’ouvrir à des bénévoles d’un genre nouveau. Les étudiants apportent leur créativité, leur enthousiasme, et ils s’enrichissent de l’expérience et de la maturité humaine des membres d’Habitat et Humanisme. Ils découvrent également la dynamique associative, le sens de l’engagement solidaire commun et la joie de la solidarité partagée.
Devenue « Une clé pour les mal-logés » en 2007, l’opération « Donne-leur un peu de toit » a connu de beaux jours jusqu’en 2018 et marqué des milliers d’étudiants en France !
« J’ai énormément aimé ce travail. La mise en place a été passionnante. Rien n’aurait été possible sans le dévouement immense de toute une équipe bénévole. Le projet attirait de la sympathie. Pourtant, chaque année tout était à recommencer puisque les BDE changeaient. Et puis, trouver des sponsors est une tâche ardue, il faut être tenace. Et tenaces, nous l’étions ! ».
En 1997, Xavier Emmanuelli, alors secrétaire d’État de l’action humanitaire d’urgence, instaure un nouvel outil pour répondre aux situations de grande précarité, d’isolement social et relationnel de personnes, qui n’ont plus la capacité de vivre de manière autonome dans leur logement : les pensions de famille. Elles font l’objet d’un programme expérimental pour lequel l’Etat a sollicité Habitat et Humanisme pour mener un projet pilote, avec la Villa Mercedes à Saint-Genis-Laval.
L’expérience de la Villa Mercedes a été reconnue et validée par les pouvoirs publics et a ainsi largement contribué à l’établissement de nouveaux cadres réglementaires permettant de généraliser la conception de pensions de famille, ces lieux de vie et de reconstruction aujourd’hui indispensables dans la prise en charge des situations de grande précarité.
Il existe à ce jour plus de 1000 pensions de famille sur le territoire français. Habitat et Humanisme qui en compte 63 d’entre elles fait partie des plus gros acteurs du secteur.
« A mon arrivée, nous avons travaillé avec les résidents à rendre les pièces attrayantes et chaleureuses. On nous a donné une machine à coudre, nous avons fait des rideaux, mis des plantes vertes… Une fois par semaine, nous prenons un repas en commun, pour ceux qui le souhaitent. C’est un rituel, un moment de partage auquel les résidents sont très attachés. »
Adoptée en 2000, la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) impose aux communes une part minimale de logements sociaux. Habitat et Humanisme est un fervent défenseur de cette loi, qui promeut la mixité sociale et la lutte contre la ségrégation urbaine.
Habitat et Humanisme étend son champ d’action en créant une branche médico-sociale, qui s’engage à répondre aux besoins spécifiques des personnes âgées fragilisée ou dépendantes, à faibles ressources.
Premier livret d’épargne solidaire en France, le livret Agir permet aux épargnants de soutenir des projets d’habitat pour les personnes précaires tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.
La circulaire du 10 décembre 2002 avril 2017 reconnaît officiellement les pensions de famille comme un outil clé contre l’exclusion et encourage leur développement national. Habitat et Humanisme s’impose comme l’un des principaux acteurs du dispositif.
La Foncière Entreprendre pour Humaniser la Dépendance mène des opérations de mises aux normes ou de construction d’EHPAD, de maisons inclusives à destination des personnes âgées en perte d’autonomie.
Habitat et Humanisme étend son modèle au-delà des frontières françaises en créant Habitat et Humanisme Belgique, afin de répondre aux enjeux de mal-logement et d’exclusion sociale dans d’autres pays européens.
Habitat et Humanisme est reconnu d’utilité publique, un statut qui renforce son rôle en tant qu’acteur majeur de la solidarité et du logement social.
Alors que le nombre de mal-logés ne cesse d’augmenter, Bernard Devert lance un appel pour que cesse le scandale de la vacance des logements.
Habitat et Humanisme franchit une étape symbolique en créant sa 50e association territoriale : Habitat et Humanisme Haute-Marne.
Le 12 mars 2007, Habitat et Humanisme obtient la Reconnaissance d’Utilité Publique, un statut qui officialise et renforce son rôle en tant qu’acteur majeur de la solidarité et du logement social en France.
En 2008, avec l’ouverture de la maison Mérieux, Habitat et Humanisme continue d’innover. Ce projet immobilier ambitieux de 52 logements, situé au cœur de Lyon, repose sur un projet social innovant, né d’une intuition forte de Bernard Devert : créer des lieux où les générations se rencontrent et s’entraident, pour répondre aux problématiques croisées de l’isolement et de la précarité.
La maison Mérieux accueille ainsi des personnes d’âges et profils différents – jeunes, familles, et personnes âgées, toutes isolées et disposant de54 faibles ressources. Par la présence d’espaces communs, d’un responsable de maison et d’une équipe de bénévoles engagés, elle favorise le vivre-ensemble dans une dynamique de convivialité et de solidarité intergénérationnelle.
Cette innovation sociale a rapidement fait ses preuves, devenant une réponse concrète pour aider des personnes et des familles à sortir de la spirale de l’isolement. Fort de ce succès, Habitat et Humanisme a développé des habitats intergénérationnels à travers toute la France, offrant ainsi des solutions adaptées aux enjeux sociaux contemporains.
En 2025, Habitat et Humanisme compte 54 maisons intergénérationnelles.
« Tous les soirs à partir de 17h00, lorsque chacun revient de ses activités de la journée, ce rez-de-chaussée s’anime. Les résidents descendent pour jouer aux cartes, discuter ou simplement travailler leurs cours aux côtés des autres. »
Le 24 décembre 2009, alors que le nombre de mal-logés ne cesse d’augmenter, Bernard Devert lance sur RMC un appel pour que cesse le scandale de la vacance des logements : « En France, certaines familles dorment dans leur voiture, d’autres dans des campements de fortune quand ce n’est pas dans des centres d’hébergements saturés. Ni l’Etat ni les associations ne parviennent à les aider, faute de place. 100 000 SDF hantent nos rues quand, de l’autre côté du digicode ou de la grille, 410 000 logements privés sont inoccupés ! ».
Son défi : reloger 1 000 familles avant la fin de la trêve hivernale. Relayé par les médias, l’appel trouve un large écho auprès du public : en 2 mois, Habitat et Humanisme reçoit près de 400 propositions de logements !
Le dispositif Propriétaires et Solidaires* connaît depuis un essor constant et représente un levier majeur en faveur du logement des plus précaires. Habitat et Humanisme compte aujourd’hui 5 000 propriétaires solidaires engagés à ses côtés.
* Marque déposée par Habitat et Humanisme
Habitat et Humanisme crée sa fondation pour structurer et pérenniser ses actions philanthropiques. Abritée à l’Institut de France, elle a pour objet de mener des programmes d’études et de financer des projets d’habitat social innovant.
Habitat et Humanisme franchit une étape symbolique en créant sa 50e association territoriale, Habitat et Humanisme Haute-Marne, et poursuit ainsi son développement à l’échelle nationale.
Après un an de débat, deux lectures au Sénat et à l’Assemblée nationale et une commission paritaire mixte, la loi relative à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) a été définitivement adoptée le 31 juillet 2014.
Les entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) peuvent bénéficier d’aides et de financements spécifiques grâce à l’agrément « Entreprise solidaire d’utilité sociale », agrément obtenu par les foncières solidaires d’Habitat et Humanisme : la Foncière d’Habitat et Humanisme et Entreprendre pour Humaniser la Dépendance; pour développer des projets immobiliers à vocation sociale.
Porté par l’État, il favorise l’action des associations comme Habitat et Humanisme, qui devient un acteur clé dans cette politique publique.
Habitat et Humanisme développe l’habitat inclusif et l’aide à la vie partagée pour les personnes âgées et en situation de handicap.
Conscient des enjeux liés à la transition écologique, Habitat et Humanisme inscrit la transition écologique dans sa stratégie.
Pour accompagner les propriétaires bailleurs et les locataires dans la rénovation énergétique, Habitat et Humanisme s’engage dans le programme Bail Rénov’.
Habitat et Humanisme franchit un cap important avec plus de 10 000 logements mis à disposition pour les personnes en situation de précarité.
Les associations Sésame Autisme Rhône-Alpes et l’œuvre du Bon Pasteur (OBP) rejoignent le Mouvement Habitat et Humanisme.
Dès l’automne 2015, à la demande des pouvoirs publics, Habitat et Humanisme s’est mobilisé pour répondre à l’arrivée exceptionnelle de réfugiés et migrants, dans un contexte de crise migratoire durable en Europe, avec notamment l’ouverture d’un centre d’accueil au sein d’un ancien monastère à Bonnelles, dans les Yvelines, qui a accueilli 70 syriens fuyant la guerre.
Cette mobilisation exceptionnelle marque la création de la branche Urgence d’Habitat et Humanisme.
« Il suffit de provoquer la rencontre pour faire tomber les aprioris. Et ça marche tellement bien que je pense que les habitants vont être très tristes au départ des réfugiés car ils ont lié des amitiés »
Habitat et Humanisme publie son premier rapport d’impact, une analyse approfondie de ses actions et des résultats obtenus dans la lutte contre le mal-logement et l’exclusion.
Le plan pour le Logement d’abord et la lutte contre le sans-abrisme fait de l’accès au logement une priorité pour la réinsertion des personnes sans domicile. Les associations locales d’Habitat et Humanisme et les AIVS du Mouvement s’engagent pleinement pour le Logement d’abord et deviennent des partenaires privilégiés de l’Etat.
En avril 2018, afin de renforcer son action d’accompagnement auprès des publics en fragilité, Habitat et Humanisme Rhône innove en ouvrant 2 tiers-lieux solidaires, en plein cœur des très prisés 3e et 6e arrondissements de Lyon. Lieux de proximité ouverts sur le quartier, ces « Escales solidaires » proposent une table d’hôte solidaire et des activités participatives (ateliers vers l’emploi, le numérique, bien-être…) pour des personnes à faibles ressources, logées ou non par Habitat et Humanisme.
Le modèle essaime rapidement, à Lyon d’abord, puis dans d’autres villes de France, sous différentes formes, en s’adaptant à chaque fois aux contextes et besoins locaux.
Aujourd’hui, les 11 tiers-lieux solidaires d’Habitat et Humanisme sont tous porteurs des mêmes objectifs : faciliter l’insertion sociale des plus démunis et retisser du lien social au cœur de la cité.
« Dans un certain sens, les tiers-lieux au sein d’Habitat et Humanisme invitent à porter un autre regard sur les publics qui sont logés et accompagnés, à repenser nos modes d’inclusion. Ils n’y sont pas perçus au travers de leur statut ou de leur situation personnelle mais sont intégrés et impliqués dans un voyage territorial, une aventure collégiale faîte d’altruisme et d’altérité où se mêlent leurs apports aux forces vives de leurs voisins. C’est leur permettre tout simplement de prendre une place digne et de faire Société ».
Habitat et Humanisme poursuit son développement au-delà des frontières avec la création d’Habitat et Humanisme Luxembourg.
Au passage à l’heure d’hiver, on gagne tous une heure. Et si on la donnait aux plus démunis ?
Le 28 octobre 2018, à l’occasion du passage à l’heure d’hiver, Habitat et Humanisme adresse un message fort aux Français en lançant la première édition de « L’Heure Solidaire », une initiative à la fois simple et percutante : au moment où l’on gagne une heure, pourquoi ne pas l’offrir aux plus démunis ?
Habitat et Humanisme invite ainsi chacun à se mobiliser dans toute la France. Aux côtés des 59 associations locales d’Habitat et Humanisme, tout le monde, stars comme anonymes, est invité à découvrir les manières de s’engager, afin de reconstruire le lien social et le vivre-ensemble !
Depuis, l’Heure Solidaire compte chaque année nombre d’ambassadeurs prestigieux engagés à ses côtés : Vincent Cassel, Patrick Bruel, Isabelle Carré, Stéphane Berne, Vianney, Chris Marquès, Inès Vandamne, Virgine Grimaldi… et tant d’autres ! Et l’aventure continue en 2025 avec le parrainage exceptionnel de François-Régis Gaudry !
« C’était riche, puissant, merveilleux. Ce n’est pas moi qui leur ai offert quelque chose, mais le contraire. Leurs sourires, leur histoire et leurs fêlures m’ont bouleversée »
Avec l’adoption de la loi Elan, Habitat et Humanisme s’engage dans le déploiement de l’habitat inclusif et de l’aide à la vie partagée pour les personnes âgées et les personnes en situation de handicap, notamment au sein de ses résidences intergénérationnelles.
Conscient des enjeux liés à la transition écologique, Habitat et Humanisme inscrit la transition écologique dans sa stratégie et identifie 3 leviers d’action :
« Pour Habitat et Humanisme, comme pour tous les acteurs du social, l’enjeu, c’est d’agir pour les personnes les plus démunies ne soient pas les oubliées de cette transformation sociétale. La transition sera solidaire de l’humain ou de l’environnement ou ne sera pas. »
Mars 2020. Alors que les français se confinent, les sans abris sont les laissés pour compte de la crise sanitaire : non seulement, ils n’ont pas la possibilité de se confiner, mais ils sont en plus confrontés à la raréfaction de services et de lieux dont dépend leur survie.
Ainsi, dès le début de la crise sanitaire, Habitat et Humanisme se mobilise et mène une vaste opération de mise à l’abri de personnes et familles à la rue, à Paris et Lyon. Face à l’urgence, des chaînes d’hôtels sont contactées, afin de mobiliser les chambres vacantes pour loger des personnes sans abri, notamment des femmes avec enfants.
Une grande mobilisation de l’Etat, des entreprises et du grand public s’ensuit alors pour apporter leur soutien financier à l’opération. Les équipes d’Habitat et Humanisme se mobilisent pour abriter plus de 500 personnes SDF dans des chambres d’hôtel aménagées, avec distribution de repas deux fois par jour. Un suivi social et médical est mis en place et un accompagnement spécifique assure le suivi scolaire des enfants.
A la fin de la crise, des solutions de relogement seront recherchées pour chaque personne hébergée.
« Le confinement a donné à voir une fracture à laquelle nous nous sommes tragiquement habitués mais elle est apparue enfin pour ce qu’elle était, un drame. Des hommes, des femmes et des enfants ne disposant pas de logements n’ont pas toujours pu bénéficier de cette protection à minima qu’est le toit pour se protéger du Covid. Les sans-abri lisaient et entendaient comme chacun l’appel impérieux : restez chez vous. Ils n’avaient pas de chez eux. Quelle iniquité !
L’activité économique à l’arrêt, les hôtels sont devenus déserts. Nous vîmes des mamans isolées avec de jeunes enfants et des femmes enceintes rejoindre ces hôtels leur évitant le naufrage. Des couples ont hésité à quitter leur squat de peur, à la sortie du déconfinement, de retrouver la rue. Ils étaient au bout du bout du désespoir pensant que le jour d’après ne leur apporterait rien de plus. »
Bernard Devert a été nommé par décret du 5 juillet 2021, publié au Journal Officiel du 7 juillet 2021, Président du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées. Le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées (HCLPD) est une institution gouvernementale créée en 1992 dont l’objectif est de mener une veille et rédiger des propositions sous la forme d’un rapport annuel remis au Président de la République. Il comprend également le comité de suivi de la mise en œuvre du droit au logement opposable (DALO).
« Très honoré de cette nomination. Je mesure la noblesse des engagements et la hauteur de vue de ceux qui m’ont précédé. Ensemble, en collaboration avec Monsieur René Dutrey et les personnes appelées à être nommées, nous veillerons à faire de l’acte de construire, un acte de soin, attentifs à la fraternité, l’âme de la solidarité. »
L’organisation atteint un nouveau jalon en mobilisant plus de 5 000 bénévoles pour soutenir ses actions sociales et d’insertion.
Habitat et Humanisme Soin franchit un cap et compte 50 établissements médico-sociaux dans toute la France.
Depuis le 1er janvier 2023, la loi Climat et Résilience interdit la location des logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE). Pour accompagner les propriétaires bailleurs privés et les locataires, Habitat et Humanisme s’est engagé dans le programme national Bail Rénov’, aux côtés d’acteurs du logement et de la rénovation énergétique.
A travers ses associations locales et ses agences immobilières à vocation sociale (AIVS), Habitat et Humanisme apporte informations et conseils de proximité sur la rénovation énergétique et la maîtrise de leur consommation.
Au terme de la première année, plus de 43 structures Habitat et Humanisme se sont engagées dans le programme et ont permis la sensibilisation de 640 propriétaires solidaires et de près de 90 locataires.
Habitat et Humanisme inaugure la résidence intergénérationnelle Saint-Martin-au-Val à Chartres, marquant ainsi l’ouverture de sa 50e maison intergénérationnelle.
Habitat et Humanisme franchit un cap important avec plus de 10 000 logements mis à disposition pour les personnes en situation de précarité.
Les associations Sésame Autisme Rhône-Alpes et l’œuvre du Bon Pasteur (OBP) rejoignent le Mouvement Habitat et Humanisme, créant ainsi 2 nouvelles branches : le handicap et l’aide à l’enfance.
À l’occasion du Vendée Globe 2024, le Team Paprec Arkéa et son skipper, Yoann Richomme, ont choisi de mettre en lumière Habitat et Humanisme en associant à leur course la cause du logement et de l’insertion des personnes en difficulté.
Au-delà de la fierté de prendre part à cet événement, ce soutien est une véritable opportunité de faire connaître le Mouvement au plus grand nombre. Ce partenariat a également permis d’associer pleinement les bénéficiaires à travers de rencontres avec Yoann Richomme et les membres du Team, des visites de chantier, du bateau, des animations au départ de la course, des classes de mer pour les enfants….
Et le 15 janvier 2025, à 7h12, pour sa première participation, Yoann Richomme passait la ligne d’arrivée aux Sables-d’Olonne en 2e position !
Beaucoup d’émotions et une fierté immense pour Habitat et Humanisme.
« J’ai été frappé par l’énergie et l’optimisme que je sentais, malgré des parcours parfois durs, parmi les gens accueillis par Habitat et Humanisme. J’ai aussi été touché par le mélange des gens, des horizons, des parcours qui se croisent chez ces personnes bien sûr, mais aussi chez les bénévoles ou les salariés. Je suis heureux et fier d’apporter modestement ma pierre en portant les couleurs d’Habitat et Humanisme. »
« Il y a 40 ans naissait à Lyon l’association Habitat et Humanisme. Son nom n’est pas étranger à l’histoire de la ville, Lyon l’humaniste, capitale de la résistance.
Quelle résistance ! Une attention à la financiarisation de l’économie, d’où la recherche d’une nouvelle approche, aujourd’hui reconnue sous le nom de l’économie sociale et solidaire qui fut et demeure un levier pour bâtir l’habitat de la fraternité.
Si la France est une et indivisible, reconnaissons que l’acte de construire met à mal cette unité. Ne parle-t-on pas, sans pouvoir être démentis, de quartiers perdus pour la République. Un constat qui appelle un combat permanent, celui de la mixité sociale. »
« Je serais peut-être dans un squat, dans Montpellier, si Habitat et Humanisme ne s’était pas trouvé sur mon chemin. J’ai un toit sur la tête, je l’ai investi, cet endroit. Et je fais de mon mieux pour y rester. Depuis que je suis ici, j’ai vécu de super moments, des moments que je n’aurais jamais pensé vivre. »
« J’ai été bien accompagnée : on m’a montré comment faire avec l’enfant, on apprend tous les jours. Je continue de grandir avec elle. Je ne suis pas la seule maman : on se retrouve avec les autres mamans, à l’espace de jeux ou ailleurs, pour que nos enfants grandissent ensemble. »
« C’est magique en termes d’amitié, de fraternité, de sincérité. Habitat et Humanisme porte bien son nom : je ne remercierai jamais assez le personnel de la pension de leur bienveillance et de leur accompagnement. »
« Au début, j’ai eu beaucoup de mal avec le français, mais Habitat et Humanisme a fait tout pour moi. Avec la patience et avec l’amour. Ils m’ont expliqué tout, petit à petit. Après, j’ai appris à vivre en France. »
« Habitat et Humanisme permet d’éviter les souffrances endurées par tant de demandeurs d’asile classiques. Ce que l’on retient aussi, c’est la grande humanité des personnes, leur grande générosité et leur immense gentillesse ! Habitat et Humanisme, pour moi, ce sont des amis. Pour la vie. »
« La résidence, c’est comme une deuxième maison. Ce n’est pas une simple résidence étudiante. On crée vraiment des liens avec tout le monde. Je me suis fait des vrais amis ici. J’ai de la chance d’être ici. Habitat et Humanisme, ce n’est pas une résidence comme les autres ! »
Nicole a 60 ans. Elle vit aujourd’hui à la Villa Savine, un logement qu’elle décrit comme « un cadeau que la vie m’a fait ».
Mais son parcours aurait pu prendre un tout autre tournant : « Je serais peut-être dans un squat, dans Montpellier, si Habitat et Humanisme ne s’était pas trouvé sur mon chemin ».
Ancienne éducatrice, Nicole a traversé des années de souffrance : troubles psychologiques, addictions, accidents, douleurs physiques « Le chemin a été long pour trouver cet appartement. Mais je l’ai trouvé ».
À la Villa Savine, elle a trouvé bien plus qu’un logement : un ancrage, une stabilité, un chez-soi « J’ai un toit sur la tête, je l’ai investi, cet endroit. Et je fais de mon mieux pour y rester. Depuis que je suis ici, j’ai vécu de super moments, des moments que je n’aurais jamais pensé vivre ».
Habitat et Humanisme, c’est aussi un accompagnement au quotidien : infirmier, psychologue, aide-soignante, assistante sociale… Un cadre humain, sécurisant, qui lui permet d’avancer à son rythme.
Et pour décrire ce soutien, Nicole emploie une image forte qui reste en mémoire : « C’est comme avoir des béquilles quand on a un plâtre. Ici, c’est une béquille, là-bas c’est une autre. Sans béquille, on tombe ! »
À 17 ans, Jasmine est tombée enceinte. Elle est aujourd’hui la maman d’une petite fille de 2 ans. « J’ai emménagé au Foyer des Jeunes Travailleurs Mérieux une semaine après la naissance de ma fille. J’ai été très bien accueillie : ils sont même venus me voir à l’hôpital ! »
Pendant sa grossesse, Jasmine a vécu une période très difficile : « J’étais à la rue, je ne mangeais pas. Je suis allée voir ma mère à Nîmes, également SDF après s’être séparée de mon père. J’avais besoin de son avis. Elle m’a conseillé de garder mon enfant. »
À la maison Mérieux, Jasmine trouve un cadre chaleureux où élever sereinement sa fille et préparer l’avenir. « J’ai été bien accompagnée : on m’a montré comment faire avec l’enfant, on apprend tous les jours. Je continue de grandir avec elle. Je ne suis pas la seule maman : on se retrouve avec les autres mamans, à l’espace de jeux ou ailleurs, pour que nos enfants grandissent ensemble. »
« Ici, je prépare l’après, le temps que l’enfant, grandisse. Actuellement, je fais de l’intérim : je peux mettre de l’argent de côté et je me prépare à la suite avec mon compagnon, qui n’est pas le papa mais qui m’a beaucoup aidée. On a le projet de déménager et de trouver un appartement ! »
Paco a 36 ans et est logé par Habitat et Humanisme à Vergèze. « Je veux être acteur de ma vie. La pension, ça vient de moi. Je le mets en point d’honneur. »
Paco a été accueilli à La Capitelle il y a 6 ans, quelques semaines après son ouverture. « On ne m’a même pas conseillé. J’ai appris que ça se construisait : j’ai passé un entretien, en toute
responsabilité, tout seul, sans accompagnement d’un travailleur social alors que je suis sous mesure de protection. »
« J’ai besoin d’un garde-fou pour gérer un budget, lutter contre les addictions… Ma pathologie borderline me pousse à être toujours dans les extrêmes. La pension de famille, c’est mon
salut ! »
« Le 1er jeudi du mois, gros ménage collectif. On a le Comité des résidents où on fait le point, on participe à au moins 1 repas par mois et on doit une demi-heure de ménage par semaine. »
« A la pension de famille, on est libres mais toujours accompagnés. En ce moment, c’est magique en termes d’amitié, de fraternité, de sincérité. Habitat et Humanisme porte bien son nom : je ne remercierai jamais assez le personnel de la pension de leur bienveillance et de leur accompagnement. Un jour, je serai prêt à aller dans un habitat de droit commun mais je ne me mets pas de pression : ici, on peut rester autant que l’on veut. Et j’en ai encore besoin aujourd’hui. »
Melinda a 40 ans et est logée par Habitat et Humanisme à Clermont-Ferrand. « En 2022, j’ai dû quitter l’Angola enceinte, car ma grande fille et moi étions en danger. »
Arrivée en France, Melinda demande l’asile politique. Après un séjour en CADA, elle obtient un logement grâce à Habitat et Humanisme Auvergne en mars 2023. « Au début, j’ai eu beaucoup de mal avec le français, mais Habitat et Humanisme a fait tout pour moi. Avec la patience et avec l’amour. Ils m’ont expliqué tout, petit à petit. Après, j’ai appris à vivre en France. »
« Quand je suis arrivée chez Habitat et Humanisme, ma fille aînée était très malade. Habitat et Humanisme a tout fait pour qu’elle retrouve la santé. Elle va bien maintenant, grâce à toute cette aide. »
« Avec Habitat et Humanisme, je me sens en famille. On fait des activités. Mon mari fait une formation en français. Mon plus grand a fait des stages à la radio de Clermont-Ferrand et une de mes filles est
partie en colonie de vacances. J’ai gagné en autonomie. J’arrive à me débrouiller avec les papiers, à envoyer un mail, parler et comprendre quand on m’appelle. »
Les projets ? « Faire encore des progrès en français, postuler pour faire aide-soignante. Dans mon pays, avant, j’étais infirmière et mon but, c’est de pouvoir redevenir infirmière en France. Et partir en vacances en famille ! »
Hussein a 10 ans lorsqu’il fuit la République centrafricaine, orphelin, avec son petit frère, sa grand-mère et un oncle handicapé. Réfugié dans un camp au Tchad, il grandit dans un environnement précaire mais ne renonce jamais à ses rêves : « J’ai emprunté cette route de terre matin et soir, à pied, pendant de longues années. Et la récompense était au bout du chemin : j’ai réussi à passer mon bac littéraire avec succès avant de commencer des études de sociologie ».
Un jour, un officiel du Haut-commissariat aux réfugiés lui parle d’un programme de réinstallation en France. Après de longs mois de démarches, c’est le départ ! Hussein et sa famille arrivent à Limoges, accueillis par Habitat et Humanisme : « C’est eux qui nous ont aidé à nous installer et à engager toutes les démarches ».
C’est aussi à Limoges qu’Hussein entend parler d’une campagne d’admission spéciale pour les réfugiés, lancée par Sciences Po Paris. Il candidate : « Rien ne m’a été accordé d’office. Je suis passé par toutes les étapes d’une sélection classique : dossier, entretiens, sélections… Mais j’ai réussi à avoir une des 20 places accordées par l’École d’excellence de la rue Saint-Guillaume ! ».
Aujourd’hui, Hussein parle de son parcours avec reconnaissance, et beaucoup de gratitude. « Habitat et Humanisme permet d’éviter les souffrances endurées par tant de demandeurs d’asile classiques. Ce que l’on retient aussi, c’est la grande humanité des personnes, leur grande générosité et leur immense gentillesse ! À la fin, le seul mot qui me vient, c’est celui d’amitié. Habitat et Humanisme, pour moi, ce sont des amis. Pour la vie. »
À 20 ans, Chiara fait des études de biologie à Nice. Elle partage un appartement de 30 m² avec sa sœur dans la résidence intergénérationnelle Fabrice Cayol, située à deux pas de son université. Un cadre de vie inattendu, découvert grâce à sa mère : « Elle cherchait s’il existait des résidences intergénérationnelles à Nice, et elle est tombée sur Habitat et Humanisme. On a visité et ça a tout de suite bien matché, notamment avec Valérie, la responsable ».
Ce qui l’a convaincue ? Bien plus qu’un simple toit : un environnement bienveillant, où générosité et entraide sont au cœur de chaque rencontre « La résidence, c’est comme une deuxième maison. Ce n’est pas une simple résidence étudiante. On crée vraiment des liens avec tout le monde. Les seniors sont adorables. Les jeunes aussi, puisque je me suis fait des vrais amis ici. C’est un vrai petit cocon ! »
Ici, le lien social est au cœur du projet. Chaque étudiant signe une charte d’engagement : participer à la vie collective, partager des repas, organiser des temps conviviaux « Le mardi, c’est activité florale ; le mercredi midi ou certains soirs, on mange ensemble. Il y a toujours quelque chose à faire, des moments où on se raconte nos vies ».
Et si la résidence séduit par son atmosphère chaleureuse, elle offre aussi un vrai soutien : « Le permis de conduire est pris en charge à 80 %, ce qui est énorme ! Et il y a des aides pour se réinsérer dans le monde du travail. On ne se sent jamais seuls, il y a plein de gens qui sont là pour nous aider ».
Chiara le dit simplement : Habitat et Humanisme a changé sa vie. Et même après ses études, elle sait que les liens tissés ici continueront d’exister : « Je resterai en contact, c’est sûr. Je vois des anciens revenir pour Noël… Il y a une vraie continuité, une vraie affection. J’ai de la chance d’être ici. Habitat et Humanisme, ce n’est pas une résidence comme les autres. »
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