20 logements, des espaces collectifs, un potager
Habitat et Humanisme Var a inauguré en 2014, la maison Phanuel, une pension de famille qui accueille 25 personnes en grandes difficultés et souffrant d’isolement, en priorité des femmes en précarité.
Cette opération a été rendue possible grâce au soutien de la mairie de Gonfaron qui a mis à disposition un terrain.
Elle est gérée en partenariat avec l’association SOLCOVAR « Solidarité au cœur du Var ».
Cette maison combine 20 petits logements autonomes, tous adaptés aux personnes à mobilité réduite et des espaces collectifs : salon, salle à manger, cuisine, buanderie…, ainsi qu’un jardin offrant une activité d’agriculture biologique.
Dans la maison, les résidents jouissent d’un petit logement autonome au sein d’un environnement sécurisant et familial, des espaces collectifs (salon, cuisine…) favorisent les échanges et la convivialité.
Deux responsables salariés ont pour fonction d’animer la vie de la maison au quotidien, de veiller au règlement intérieur, de créer une dynamique de groupe.
Ils sont épaulés par une équipe de bénévoles qui assurent une présence de proximité auprès des résidents pour les accompagner dans leurs démarches, organiser des activités collectives, notamment une activité de jardinage, et permettre une ouverture sur l’extérieur avec possibilité pour ceux qui le souhaitent de s’investir bénévolement au sein d’associations caritatives.
Le terrain, une parcelle de 1200 m2 viabilisée, est mis à disposition par la mairie de Gonfaron avec un bail emphytéotique de 99 ans.
Il est situé dans un environnement paisible à proximité du centre du village et de la gare SNCF. Gonfaron dispose également de lignes de bus vers Draguignan, Brignoles et Toulon. La localisation de la maison permet d’avoir accès à de nombreux services de proximité : mairie, écoles, médecins, vie associative …
Un habitat pour 25 personnes isolées ou en grande difficulté. Un lieu bâti pour que chacune se reconstruise. Cette maison est un rayon de soleil pour des femmes qui, mal traitées par la vie, sont démunies, abandonnées au point d’être lasses de mener un combat, tant intérieurement elles sont dévastées par la désespérance née de la brutalité d’un monde.