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Un portrait, une histoire…

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J’étais heureux ! Un bon travail, une épouse, une adorable petite fille … Une famille
J’ai tout perdu….d’abord un divorce difficile. Et puis le drame ultime le décès de ma petite Sonia.
Rien, aucun mot ne peut exprimer ma souffrance ! Plus envie de rien. Lessivé, vidé !

Après ça a été la descente aux enfers. Impossible de travailler, de vivre. Plus rien ne comptait
Juste cette immense souffrance. Alors je suis parti en errance… Paris, Versailles puis retour à Nîmes. La rue, la manche avec mon copain William, la grande précarité des personnes sdf. L’alcool pour oublier, ne plus penser, ne plus souffrir. Ça m’a éloigné de mes frères, mes sœurs, de la vraie vie.

Cela a duré des années….. Le soir, le Samu Social nous apportait des sandwiches, de la soupe, des couvertures. C’est là que j’ai rencontré Anita. Un jour je lui ai demandé de m’emmener sur la tombe de ma fille. C’est la première fois que j’y retournais depuis des années, la première fois que j’arrivai à en parler à quelqu’un. A partir de ce moment, les choses ont commencé à changer.
J’ai accepté de me soigner, de faire des cures pour l’alcool. J’ai eu de graves problèmes de santé.La rue, ça abime tout, la santé, le mental…. J’ai même failli perdre une jambe. On me l’a sauvé de justesse.

Je dis souvent qu’Anita m’a sauvé la vie…..elle, elle dit que j’ai changé le cours de sa vie ! Que notre rencontre l’a amené à faire ce métier.
Après un passage au CHRS de la Croix Rouge. J’ai été orienté à la pension de famille « la Margeride » où j’ai retrouvé Anita.J’étais parmi les premiers résidents. C’était un peu loin du centre ville, il fallait tout le temps prendre le car pour faire ses courses. Je m’occupais du jardin. On jouait aux boules. Il y avait une bonne ambiance. Il y avait des bénévoles qui venaient manger avec nous le vendredi soir, elles étaient gentilles.J’étais bien.

Après j’ai demandé mon transfert pour la pension de famille à Marguerittes, car Anita y avait été muté, et je voulais la suivre. Je préférai aussi être dans une petite commune avec des commerces autour. Il y a des quelques rechutes avec l’alcool. Il a fallu m’hospitaliser. Je me tiens maintenant à distance de l’alcool.

Cela va faire 10 ans que je suis en pension de famille. Je vais mieux mais ma santé reste fragile comme on dit «  je paie l’addition »….J’ai repris contact avec ma famille. Je suis toujours un peu solitaire….et quelque part au fond de moi, il y a toujours cette blessure, ce manque. Mais je ne suis plus seul, je peux en parler. Je fais ma petite vie. Je suis tranquille.

Christian

 

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