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Publié le 26 septembre 2017
C’est Benoît, 22 ans, qui a eu l’idée : emmener ses voisins de la maison intergénérationnelle au zoo où il a effectué un stage il y a deux ans. Maryline, accompagnatrice, a été tout de suite partante : « Ça va être super, surtout si Benoît peut nous donner des explications. » Spay n’est qu’à quelques kilomètres du Mans, c’est facile à atteindre.
Première étape : les perruches. Il y en avait au moins deux cents et comme on nous a donné un gobelets rempli de graines, elles nous ont adoptés tout de suite. Elles se posent sur nos mains, nos bras et même essaient de défaire nos lacets de chaussure. René est subjugué.
Avec le directeur du zoo, nous voyons les gibbons, ces singes aux grands bras très agiles. Il nous explique que l’espèce est en voie de disparition. Des forêts entières sont détruites au profit de la culture des palmiers à huile. C’est plus économique, mais les gibbons ne peuvent plus se nourrir correctement et meurent.
Dans l’enclos des oiseaux africains, tous nés en captivité, nous admirons vautours, pélicans, cigognes … D’ailleurs, savez-vous pourquoi les pélicans sont parfois roses ? Benoît nous renseigne : ils sécrètent une huile de couleur rose destinée à imperméabiliser leur plumage. Ainsi, si vous voyez un pélican rose, c’est qu’il va bientôt pleuvoir.
Nous avons vu aussi des oiseaux de la famille des passereaux, des wallabies – Laura est particulièrement douée pour les approcher, des chèvres très gourmandes, des perroquets, de grosses tortues carnivores, … et pour terminer, le vivarium. On n’y est pas resté longtemps parce qu’il y faisait chaud.
En tout, deux heures trente de visite. C’était passionnant, amusant, intéressant. Pour Benoît, ce fut l’occasion de faire partager ses connaissances et pour Maria, c’était une grande première. C’est sûr, elle y retournera !
Propos recueillis auprès de Benoît