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Tarek Aït Meddour, chorégraphe de la jeune compagnie de danse Colégram, a accompagné avec enthousiasme un groupe de 38 danseurs composé de passagers, bénévoles et salariés des Escales Solidaires, de personnes logées par Habitat et Humanisme, de cinq enfants et quatre danseurs de la compagnie. L’objectif ? Créer une chorégraphie accessible à tous pour une représentation public le 22 juillet 2022 !
Marie-Anne, bénévole reporter aux Escales Solidaires
Crédit photo : Louise
Film : Simon Grass
Publié le 12 juillet 2022
Restez concentrés, motivés ! Donnez toute votre énergie ! Allez-y, éclatez-vous ! Vous allez être démentiels ce soir !.
C’est avec ces irrésistibles encouragements que Tarek Aït Meddour, chorégraphe de la jeune compagnie de danse Colégram, accompagne avec enthousiasme le groupe de 38 nouveaux danseurs composé de personnes logées par Habitat et Humanisme, passagers, bénévoles et salariés des Escales Solidaires.
Avec Cécile Combaret, il a imaginé Trait d’Union, une chorégraphie courte, dynamique et accessible à tous les âges, ainsi qu’aux personnes affectées d’un handicap physique ou mental.
Trait d’Union est une ode à la fraternité », explique Cécile, « on en a bien besoin dans le contexte actuel ! ».
Une ode illustrée par un texte de Rumi, célèbre poète du 13ème siècle, a été choisi par Tarek et lu par Joseph, passager des Escales, infirmier de métier qui aujourd’hui joue de l’orgue dans les églises et remplace des comédiens au pied levé au théâtre des Célestins. « Ce poème qui parle d’amour et de paix correspond tout à fait à ce que je pense », confie celui qui a rencontré Cécile à l’Escale du 3 lorsqu’elle a présenté le projet dans les différents lieux collectifs d’Habitat et Humanisme à Lyon.
Quatre jours de répétition ont suffi pour synchroniser le travail de 38 personnes aux origines, parcours, cultures, traditions d’une grande diversité. Beaucoup n’avaient jamais dansé auparavant ou alors il y a si longtemps…
Eux-mêmes se disent sidérés d’être parvenus à un tel résultat en si peu de temps. Comme Sandrine, passagère qui a participé à l’un des défilés de la Biennale de la Danse, ils sont « fascinés par le mélange des âges, des origines et des cultures ». En plus, ajoute Sandrine, « tout se passe dans la bienveillance, pas besoin d’être pro ».
Blandine, bénévole aux escales, renchérit
« J’adore, ça fait du bien ! ».
Essoufflée, Alice, hébergée dans un foyer pour jeunes travailleurs, s’est donnée à fond :
On ne dirait pas comme ça, mais c’est sportifrépète-t-elle et il ne faut pas perdre le fil, bien rester tous ensemble.
Même les hyperactifs comme Christian, passager des Escales et doyen de l’équipe, sont satisfaits
Je suis un solitaire qui ne rate pas une occasion de sortir. Mais c’est toujours éphémère, on rentre chez soi et on se retrouve seul. Là, c’est un projet sur la durée, on construit ensemble, on discute, on échange, des liens se créent, c’est ce qui me plaît reconnaît-il.
La dernière répétition s’achève. Tarek motive ses troupes une dernière fois
Vous dansez tous de la même façon, je ne vois pas de différence, c’est incroyable ! s’exclame-t-il avec une énergie communicative.
Des tee-shirts blancs sont distribués aux danseuses et danseurs d’un soir. L’heure de danser face au public approche. L’émotion est palpable, légèrement teintée de stress mais le collectif porte chaque individu. « On va mettre la pêche ! » lance David, résident et passager des escales.
Le spectacle est parfait, à tel point que le public en redemande ! Le temps de reprendre son souffle, chacun reprend sa place. Personne ne se fait prier, le plaisir de danser ensemble est inépuisable.
N’oubliez jamais de sourire ! insiste Tarek.
Ce n’est pas toujours évident de sourire quand on est concentré avoue Christian.
Cécile, bénévole depuis 3 ans au village mobile de Gerland, partage son enthousiasme
Pour moi, c’est vraiment un nouveau départ, des liens forts se sont noués, j’ai rencontré des personnes extraordinaires comme Marie-Claire, une vraie battante ! ».
En effet, cette résidente du Petit Prince a relevé un incroyable défi en dansant avec le groupe sans jamais le lâcher, malgré un fort handicap au niveau des genoux depuis un grave accident.
Habitat et Humanisme m’a beaucoup aidée, confie-t-elle et grâce à ce projet, j’ai découvert des gens intéressants, de tous âges, y compris des enfants. J’ai même pu danser avec des professionnels ! L’énergie du groupe permet d’avancer malgré la fatigue, le doute, l’impression parfois de ne pas pouvoir y arriver et on repart. Quelle belle dynamique !
Un vent de fraternité a réellement soufflé sur l’Esplanade de Fourvière et dans les cœurs des participants au projet Trait d’Union, comme le souhaitaient Cécile et Tarek. Mission accomplie !
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