Publié le 20 février 2019 par Sarthe-Mayenne
Le 30 janvier dernier, les bénévoles d’Habitat et Humanisme Sarthe-Mayenne se sont réunis au Mans dans les locaux du Siège du Crédit Agricole de l’Anjou et du Maine. Etaient également présents des représentants des HH Ille-et-Vilaine, Indre et Loire, Maine et Loire ainsi que J.C. Jaffrezo-Arainty de la Fédération Habitat et Humanisme.
Cette journée visait d’abord à faciliter la rencontre des bénévoles entre eux, les fonctions différentes exercées au sein de l’association pouvant parfois raréfier les relations entre les membres des différents pôles.
Mais la journée avait un but plus spécifique : donner quelques clés de compréhension des personnes que nous pouvons accueillir et loger.
La matinée a été consacrée à une rencontre avec des représentantes de l’UNAFAM, Union Nationale des Familles et Amis des Personnes Malades et/ou handicapées psychiques.
Celles-ci ont présenté les caractéristiques des différents troubles psychiques : schizophrénies, troubles bipolaires, personnalités borderline, troubles obsessionnels compulsifs (TOC)…
Elles ont mis en évidence la manière dont se manifestent et évoluent les troubles psychiques, les symptômes qui les accompagnent. L’accent a été mis particulièrement sur la souffrance qu’engendrent les maladies et troubles psychiques sur les sujets qui en sont victimes.
L’après-midi, la reprise des travaux s’est effectuée sous forme d’ateliers. Par petits groupes, nous avons réfléchi à partir des cas suivants rencontrés au niveau national d’HH :
Pour chacun des cas, il était demandé de faire des propositions pour tenter de solutionner au mieux le(s) problème(s) rencontré(s) en s’appuyant, lorsque cela était possible, sur des tiers : CMP (Centre Médico Psychologique), tuteur, SAVS (Service d’Accompagnement à la Vie Sociale), amis, …
Les échanges se sont poursuivis en assemblée plénière. Quelques conseils ont été donnés pour faciliter la relation avec les malades psychiques. Nous retiendrons notamment :
Au terme de cette journée, les bénévoles présents ont reconnu avoir été sensibilisés à l’approche de maladies psychiques et aux difficultés d’entrée en relation avec les malades. Le traitement des maladies est du ressort des soignants et non des accompagnants. Ces derniers doivent néanmoins prendre en compte les aspects spécifiques de l’accompagnement d’un malade psychique.
Jacques Bérujon, bénévole