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Street artistes à l’œuvre place Guichard

Publié le 28 juillet 2021

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Peindre au pochoir en plein air avant d’exposer l’œuvre finale sur les marches de la place Guichard à la rentrée, voilà ce que proposait l’artiste lyonnais Big Ben le 5 juillet sous un soleil enfin généreux. Un artiste dont les nombreuses créations très personnelles, à la fois réalistes et pleines d’humour, égaient l’environnement urbain lyonnais tout en interpellant les passants.

Emmené par Blandine, un groupe de passagers et bénévoles curieux de découvrir sa technique s’est lancé avec enthousiasme dans la peinture au pochoir, à partir des éléments préparés par l’artiste pour représenter des piles de livres, une bande de terre, des enfants…

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Le street art évoque une forme d’expression plutôt spontanée, dans laquelle l’utilisation de bombes de peinture aérosol permet d’exprimer un point de vue, une sensibilité, une vision poétique ou contestataire sur les murs des villes ou de zones abandonnées, les palissades des chantiers ou encore le long des autoroutes. Mais l’art urbain de Big Ben est tout sauf spontané. Parce qu’il sait exactement ce qu’il veut exprimer, représenter, il prépare soigneusement ses pochoirs avant de se lancer dans la peinture. A chacune des étapes de ses créations correspond un découpage sur papier de verre. Un cheminement qu’il anticipe et doit structurer afin de parvenir au résultat final attendu. Car l’art du pochoir consiste en une succession de formes découpées, remplies au fur et à mesure de couleurs, en passant des plus claires aux plus foncées ou plus vives. « Ce que j’aime dans cette technique, c’est qu’elle permet d’obtenir des traits nets et précis, contrairement aux bombes. C’est exactement ce que je recherche ! », explique-t-il tout en ne perdant pas de vue le travail des groupes qu’il a constitués.

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Jessie, Yolaine, Frédéric, Blandine, Loïc et Jean-Marc s’appliquent, piochant parmi toutes les bombes de peinture rangées dans son chariot, secouant énergiquement les aérosols choisis afin de liquéfier la peinture acrylique qu’ils contiennent. Une fois la technique de superposition comprise, ils s’y adonnent avec plaisir et une remarquable concentration, pas le moins du monde dérangés par le regard intrigué des passants. L’un d’eux passe d’un groupe à un autre : « Je sors du coiffeur et je tombe par hasard sur cette activité. En plus, je viens d’emménager dans le quartier, j’ai vraiment fait un bon choix ! », s’exclame-t-il, ravi. Il ajoute en souriant : « Nouvelle coupe, nouvelle activité, nouveau quartier ! ».

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Jean-Marc, bénévole à l’escale du 3, ne cache pas sa joie d’apprendre une technique qu’il va pouvoir enfin partager avec son fils, « un passionné de pochoirs, il en fait beaucoup chez lui sur de vieux vinyles ». Quant à Loïc, bénévole à l’escale du 9, il apprécie les arts plastiques et la rigueur exigée par le pochoir. Pas étonnant pour un cuisinier !

Les premiers essais ne satisfont pas totalement les artistes en herbe mais Big Ben les rassure et les encourage : « On fait toujours des erreurs au début mais ce n’est pas grave, vous ne les referez plus ! Allez-y, faites vous plaisir. Même si je vous donne des consignes, amusez-vous, explorez ! ».

Une fois le visuel imaginé par le street artiste achevé, il sera collé sur les marches de la place Guichard début septembre. Ce collage ne résistera pas à la pluie, mais n’est-ce pas justement l’un des charmes du street art que d’être éphémère ?

 

Vernissage vendredi 10 septembre à 18h30.

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