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Lutte contre le mal-logement des femmes

L’évolution de la société a profondément modifié la structure familiale, avec de plus en plus de femmes vivant seules, avec ou sans enfants, particulièrement vulnérables et plus exposées au risque de mal-logement.


La vulnérabilité des femmes face au mal-logement

Alors que 20% de la population française subit de mauvaises conditions de logement, ce taux s’élève à 40% pour les femmes avec un enfant, à 45% pour celles avec deux enfants et à 59% pour celles avec trois enfants ou plus.  

Elles touchent par ailleurs en moyenne un salaire inférieur de 22% à celui des hommes et sont davantage exposées à des conditions qui favorisent la précarité : précarité des emplois, temps partiel subit, situations de monoparentalité et problème de garde des enfants, etc.  

Des conditions qui peuvent rapidement les faire basculer dans une situation de mal-logement. D’autant qu’en Ile-de-France, elles se retrouvent confrontées à un marché immobilier particulièrement tendu, puisque la région concentre 36% des demandes de logements sociaux, avec des délais d’obtention de 6 à 10 ans sur Paris (contre moins de 2 ans en moyenne dans les autres régions). Par ailleurs, le contexte inflationniste pèse lourd dans le budget des familles logées par l’association. 

Bénévole avec une locataire senior

En 2023, sur 1 077 familles logées et accompagnées par Habitat et Humanisme Île-de-France, 459 étaient des familles monoparentales, dont 97% de femmes seules avec enfants. 

Un toit pour se reconstruire : le point de départ de l'accompagnement

Le relogement des femmes par Habitat et Humanisme Île-de-France, constitue la première étape essentielle pour leur offrir un environnement stable et sécurisé, adapté à leur situation familiale. Une fois logées, ces femmes peuvent bénéficier d’un soutien personnalisé pour reconstruire leur vie. 

Des actions spécifiques sont mises en place par l’association pour les aider, telles que : 

  • Le soutien à la parentalité : l’accompagnement de proximité assuré par les travailleurs sociaux et les bénévoles leur assure une présence bienveillante et rassurante et leur permet de renforcer leur confiance en leur « capacité d’être parent ». 
  • La santé et l’accès aux soins pour soi et toute la famille : aide à la prise de conscience et prise en charge de problèmes de santé ignorés jusque-là, ateliers thématiques sur la santé au travers de l’alimentation, l’activité physique, la santé mentale, mais aussi la santé dans le logement (qualité de l’air, prévention des accidents …). 
  • L’insertion professionnelle : conscient des difficultés rencontrées par les femmes logées par l’association, l’insertion professionnelle mobilise en permanence la vigilance des travailleurs sociaux. Si nécessaire, ils peuvent solliciter l’intervention de bénévoles spécialisés ou orienter vers des partenaires. Pour répondre au manque de maîtrise de la langue française, des cours de FLE (Français Langue Etrangère) ou atelier de conversation en français peuvent également être proposés.
  • La maîtrise des usages du numérique : prêt de matériel, accompagnement individuel dans la prise en main et ateliers collectifs d’initiation au numérique en cours de développement. 

Cet accompagnement est réalisé par des travailleurs sociaux, salariés de l’association, et des bénévoles, qui interviennent en binômes sur le terrain. Parallèlement à la prise en charge individuelle, un accompagnement collectif est proposé dans les structures dotées d’espaces communs (pensions de famille, résidences, petits collectifs).

Les bénévoles assurent un accompagnement de proximité, les travailleurs sociaux sont garants du projet d’insertion de la famille et ils s’appuient sur tout un réseau des partenaires extérieurs (Pôle Emploi, les Missions locales, les services sociaux départementaux polyvalents, les centres médico-psychologiques, les services d’accompagnement à la vie sociale, le planning familial…). 

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"J'ai retrouvé ma force vitale"

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Quand je suis arrivée ici, je venais de me séparer du père de mon bébé, ma maman souffrait d’un cancer, je me sentais seule, épuisée. Puis mon enfant a présenté des signes
inquiétants : quand le diagnostic — autisme — est tombé, je me suis repliée sur moi-même et j’ai coupé tout lien social.

Les bénévoles d’Habitat et Humanisme ne m’ont jamais laissée tomber. Régulièrement, ils sont venus sonner pour nouer le contact avec moi. Peu à peu, j’ai de nouveau eu envie de faire des projets sur le long terme. J’ai retrouvé ma force vitale !

Ils nous soutiennent

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Christine Bodénès
Christine Bodénès
Responsable ressources et partenariats
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Au passage à l’heure d’hiver, on gagne tous une heure !<br> Et si nous la donnions aux plus fragiles ?
Au passage à l’heure d’hiver, on gagne tous une heure !
Et si nous la donnions aux plus fragiles ?

Du 18 au 27 octobre 2024, à l’occasion du changement d’heure, Habitat et Humanisme lance la 7ème édition de l’heure Solidaire et invite personnalités, grand public et entreprises à se mobiliser pour donner une heure, au profit des plus démunis.

Je donne l'Heure Solidaire