> 15 logements destinés à de jeunes adultes en situation de handicap (mental ou spectre autistique)
> 3 logements destinés à des étudiantes volontaires
> Espaces collectifs : buanderie, cuisine, salon
Aux portes de Paris, 15 résidents cohabitent avec trois étudiants. Tous jouissent de la tranquillité d’un studio autonome entièrement équipé, ainsi que d’une vie sociale facilitée par des espaces communs. Une équipe salariée, composée notamment de deux hôtes de maison, et une équipe de bénévoles du quartier veillent autant à la dynamique du groupe qu’à l’autonomisation des habitants. C’est une maison où il fait bon vivre ensemble, aussi protectrice qu’ouverte vers l’extérieur. Conciliant cadre social sécurisant et large autonomie, cette solution est pionnière en France.
La résidence constitue une solution d’habitat temporaire ou durable comprenant :
Avec la résidence Le Cap, Habitat et Humanisme Ile-de-France accueille un nouveau public, celui de jeunes adultes porteurs de handicap (mental et spectre autistique).
Elle accueille :
• 15 personnes en situation de handicap (mental ou spectre autistique), résidents de longue durée en T1.
Insérées dans la vie sociale ou professionnelle, autonomes, ces personnes ont été choisies pour leur aptitude à vivre avec les autres. Leur état psychique est stabilisé et elles ont de profils divers : sexes, âges, statuts professionnels…
• 3 étudiants, locataires en studio
Choisis pour leur motivation à vivre dans la résidence, les étudiants partagent des repas et des temps forts avec les habitants.
Elle est animée par :
• Une dizaine de bénévoles pour l’animation des espaces communs (salon et cuisine collective au 1er étage + un espace de rencontre par étage)
À l’écoute des résidents, les bénévoles proposent des activités au sein de la résidence, des sorties et encouragent leur participation aux temps forts de la vie locale (fête du quartier, de la musique…).
• 2 hôtes de maison pour la coordination de la vie de la résidence
En charge du bon fonctionnement et de la dynamique de la résidence, ces salariés accompagnent les résidents vers l’autonomie et contribuent à créer du lien entre eux, en proposant notamment des repas réguliers et des temps forts.
Un Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) intervient également auprès des personnes en fonction des besoins exprimés.
Je vis seul en studio. Quand je me suis retrouvé trois mois chez moi, en arrêt de travail, cela a été difficile…
En résidence, on peut s’entraider. Et, se faire d’autres potes !
Les parents membres de l’association Toit et Vie rencontrent Habitat et Humanisme Île-de-France en 2015. Ils cherchaient une solution afin que leurs enfants présentant des troubles du spectre autistique ou un handicap mental puissent vivre hors du domicile familial, dans un lieu à la fois propice à leur épanouissement, sécurisant et ouvert sur l’extérieur. Habitat et Humanisme Ile-de-France a relevé ce challenge en imaginant avec eux, une résidence-accueil dédiée à ce public particulièrement sensible.
Habitat et Humanisme Ile-de-France et Toit et Vie conçoivent ensemble le bâtiment et le projet social. L’ensemble a été pensé pour favoriser le vivre-ensemble et faciliter les échanges entre habitants et voisins de quartier, tout en assurant la tranquillité et l’autonomie de chacun.
La vie en établissement médico-social, protectrice mais contraignante, n’était pas adaptée à notre fils relativement autonome et travaillant en milieu ordinaire. Pour autant son besoin d’accompagnement et sa peur de la solitude ne permettait pas d’envisager une vie en appartement. Aussi, avec quatre autres familles, parents et enfants, accompagnés par Habitat et Humanisme, nous avons imaginé une résidence qui puisse aider nos jeunes à continuer à progresser, en favorisant leur insertion dans la vie sociale et dans un quartier où ils pourront s’installer dans la durée. Quand nous avons commencé à réfléchir à ce projet, en 2012, le discours sur la société inclusive n’existait pas encore ; cela commence à changer… Nous espérons que cette expérimentation née de l’envie d’une poignée de jeunes adultes autistes, et sans équivalent en Île-de-France, pourra essaimer.
Anne BENARD
Présidente de l’association Toit et Vie
Avec le soutien de :
20 avril 2022