Témoignage de Anne-Lise Quatorze, Propriétaire solidaire avec Habitat et Humanisme

Témoignage

Anne-lise Quatorze, Propriétaire solidaire à Toulouse.

“ Après 15 années passées à Paris où j’avais entendu parler du dispositif Propriétaires et Solidaires par des voisins, c’est à Toulouse où j’ai emménagé en 2016 que j’ai finalement pris la décision de m’engager.

Un premier projet pour un budget de 150 000 euros m’a permis d’acquérir un 40 m2 en 2019 et un deuxième, un T3 de 50 m2 pour un budget de 200 000 euros, est en cours de validation.

Une première rencontre, avec des bénévoles chez Habitat et Humanisme, m’a permis d’en comprendre le fonctionnement : recherche d’un appartement avec une agence immobilière, signature d’un bail avec l’association qui devient locataire et mon seul interlocuteur.

L’appartement doit répondre à un certain nombre d’exigences en termes de mixité sociale, proximité des transports en commun, des écoles et des commerces, charges raisonnables… En général un T2 ou un T3 de 40 à 70 m2. Et doit être validé par l’ANAH (l’Agence Nationale de l’Habitat) en termes de niveau de loyer et de qualité énergétique du logement, pour avoir le droit à une déduction fiscale de 85% sur les revenus locatifs en contrepartie d’un engagement de 6 ans.

L’accompagnement d’Habitat et Humanisme dans tout ce processus a été très facilitant avec des salariés ou des bénévoles qui prennent le relais quand des difficultés se présentent, dans la gestion de la location au quotidien ou pour la régularisation des charges annuelles par exemple, on est bien entourés.
Car il faut parfois faire preuve d’une certaine souplesse vis-à-vis des locataires qui doivent s’intégrer dans une co-propriété dont ils ne connaissent pas nécessairement les us et coutumes. C’est bien là que le mot Solidarité prend son sens, que la notion de solidarité doit être assumée.

Mes enfants sont très fiers de ma démarche et envisagent eux-mêmes ce type de mise en location qui a du sens.

Voilà, j’ai donc à cœur d’inciter d’autres personnes à utiliser leurs ressources pour mettre à disposition des logements plutôt qu’à investir dans du locatif dont l’objectif unique est une rentabilité financière.

Cela fait sens par rapport à mes valeurs et mon histoire personnelle et j’espère que cela fera écho chez d’autres personnes.”